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Des pratiques de chevalerie chrétienne issues de nos traditions :

La Voie du Chevalier Kadosh :

Le Chevalier Kadosh est le  30e degré du Rite Ecossais Ancien Accepté de la Franc Maçonnerie Universelle.

Selon Armand Bédarride, il éclaire l’un des sommets initiatiques les plus mystérieux du Rite. À la croisée des influences templières, rosicruciennes et hermétiques, le Chevalier Kadosch incarne la quête de justice, le refus du despotisme et la fidélité à l’idéal chevaleresque.

Le Chevalier Kadosh doit œuvrer à l'harmonie entre les hommes de tous pays et promouvoir des valeurs universelles et éternelles.

Le Rite se définit lui même comme un Ordre initiatique, traditionnel, chevaleresque, international et universaliste. Les Grandes Constitutions de 1786, concernant son objet proclament que son but final est : « l'union, le bonheur, le progrès, et le bien être de la famille humaine, en général, et de chaque homme individuellement ».

Il est devenu ce que le rituel appelle un soldat de l’universel et de l’éternel, tel un chevalier de l’Ordre du Temple « un Ordre militaire et religieux, des soldats soumis à l’autorité sacerdotale ». Un Chevalier détaché des préjugés et des erreurs, un être accompli portant avec lui « l’harmonie d’un équilibre entre les deux formes de l’action, l’une intérieure en se maitrisant et en tendant à se dépasser, l’autre extérieure dans l’action dans le monde profane ». Un initié prêt au combat pour obtenir l’harmonie, la paix et le bien et qui œuvre pour mettre l’Homme en rapport avec le Principe qui le transcende.

 

Quelle Lumière demande-t-on au Kadosh ? Celle de la Liberté.

 

C’est cette Liberté qui est notre Lumière intérieure. Mais peut-on jamais être libre ?

Le Chevalier du Temple et du Saint Sépulcre
de Jérusalem en Palestine

Cette Voie de transmission dispose de plusieurs origines :

  • l’Ordre Martiniste des élus-Cohen

  • le GRAND PRIEURE D'HELVETIE

  • le GRAND PRIEURE DES GAULES

  • le Rite Ecossais Primitif,                                                                                                                    Le « Rite Ecossais Primitif » est, à ce jour, le plus ancien Rite Maçonnique ayant jamais été pratiqué. Le « Rite Ecossais Primitif » étant toujours pratiqué, il peut donc être considéré comme l'ancêtre de tous les Rites. C'est ce que nous lègue Robert Ambelain comme fruit de ses recherches et ce que confirme, avec beaucoup d'autres, Mathew McBlain Thomson, auteur, grand Maçon et historien écossais passé lui aussi à l'Orient Eternel : « The primitive Early Grand Scottish Rite is the oldest practised by the Grand Council » (Sous entendu le plus ancien des anciens rites).

 

- 1195 – Date à laquelle la « Loge Kilwinning n°0 » de la « Grande Loge d'Ecosse » affirme sa création en tant que Loge Opérative à l'origine.

 

- 1307 (et au-delà) – Présence de Templiers en Ecosse après l'arrestation des Templiers par Philippe le Bel, suite à la bulle papale de Boniface VIII

« Vox in excelso », et à la mise à mort du dernier Grand Maître Jacques de Mollay. Certains Templiers importeront en Ecosse la légende des Nistarim (les justes de la Kabbale Hébraïque) telle qu'ils la connurent durant les croisades. Ceci entrainera une mode mystique et le développement de différents mouvements templiers et ésotériques en Ecosse.

 

- 1314 – Date « officielle » à ce jour de la fondation de « L'Ordre Royal Heredom

de Kilwinning », fonctionnant en tant que « Loge », par Robert le Bruce en commémoration de la victoire de Bannockburn cette même année et de l'indépendance de l'Ecosse ainsi acquise. Création de « L'Ordre de Saint André

du Chardon », selon la Tradition toujours par Robert le Bruce, apparemment en hommage aux Templiers venus se battre pour l'Ecosse. Cet Ordre allait donner plus tard naissance au « Chapitre de Saint André du Chardon et du Choix », dans le texte, ceci demeurant un mystère.

  • la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, issue en Germanie du rite écossais primitif et antérieur à l'Ordre des CHEVALIERS BIENFAISANTS DE LA CITE SAINTE...

 

Ce rituel a été mis au point après collationnement rigoureux et attentif des Rituels les plus anciens, comme le Rite Ecossais Primitif, comparés aux Rituels modernes (1913), utilisés et communiqués par le GRAND PRIEURE D'HELVETIE au GRAND PRIEURE DES GAULES.

Il s'inspire aussi du Rituel Suédois de la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, utilisé en 1953, lors de la réception de nos Maîtres  en cet ORDRE.

Nous considérons donc le présent Cérémoniaire comme l'expression la plus fidèle, la plus exacte et le plus conforme, de celui établi par le Très Révérend Frère Jean-Baptiste WILLERMOZ.

Par ailleurs, on vit la Stricte Observance Templière, ( ou maçonnerie rectifiée de Dresde, système maçonnico-chevaleresque d'origine germanique, fondée entre 1751 et 1755 par Charles de Hund, baron d'empire, seigneur de Lipse en Haute Lusace ),

qui fut conçu comme cadre d'une réforme morale de la société des maçons allemands, réunissant en son sein une partie de la noblesse allemande, et, qui se voulait l'héritière et la continuatrice de l'Ordre du Temple, dont elle prétendait détenir

les connaissances spirituelles qu'étaient censés posséder les Templiers, et projetait la restauration de l'Ordre, aboli en 1312.


La Stricte Observance comprenait un Ordre Intérieur de chevalerie en deux grades (le noviciat, classe préparatoire au second grade où l'on était armé chevalier), souché sur une classe maçonnique en quatre grades (Apprenti, Compagnon, Maître, Maître Ecossais), principe que l'on retrouvera précisément dans le Régime Ecossais Rectifié.


Le Rite Français et Stricte Observance furent ainsi les deux sources formelles qui servirent de réceptacle à l'élément le plus essentiel au regard des attentes de Jean Baptiste Willermoz, l'enseignement de Martines de Pasqually.

L'Ordre Intérieur, ordre de chevalerie chrétien,
issu du Régime Ecossais Rectifié, dont,
Jean-Baptiste Willermoz est le fondateur 

l'Ordre Intérieur n'est ni un grade philosophique, ni un grade « chevaleresque ».

Il consiste en une mise en œuvre effective du travail de réalisation spirituelle,

selon les enseignements intégrés dans les grades symboliques, par la pratique active

de la bienfaisance et des vertus chrétiennes, et l'action désintéressée sur soi et dans le monde.


Il comprend un grade préparatoire, celui d'Ecuyer Novice. Cette qualité n'est pas définitive, et
doit conduire l'Ecuyer à l'armement ou à 
la rétrogradation dans la classe symbolique.

Il s'agit d'une étape de préparation intérieure, d'une durée minimale de deux ans, pendant laquelle l'Ecuyer devra tenter de percevoir en lui la dimension spirituelle propre à l'Ordre Intérieur, et se préparer activement à intégrer l'état de Chevalier.

 

Son aboutissement est manifesté par l'émergence, exprimée en mode héraldique,

de l'identité propre du futur Chevalier, armes, nom et devise.


Le dernier grade de l'Ordre Intérieur, Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte est en réalité un état spirituel, une qualité conférée par la cérémonie d'armement, conduite  selon l'ancienne tradition de la Chevalerie.

Le Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte est un homme libre, en voie de réalisation effective, voué au service de Dieu, de ses Sœurs et de ses Frères, et de tous les hommes, notamment par l'exercice de la bienfaisance active.

 

Il poursuit sa quête intérieure avec les armes spirituelles qui lui ont été conférées lors de son armement, qui le définissent et l'accompagnent à chaque pas de son existence.

Nous pratiquons aussi un rituel originel de chevalerie chrétienne qui reflète notre volonté et notre désir ardent de renouer avec l'Esprit Templier qui a animé Godefroy de BOUILLON...

Cette quête spirituelle, Guignes le Chartreux l'exprimait dans une lettre à Hugues de Payns lorsqu'il déclare :

« II est vain en effet d'attaquer des ennemis extérieurs, si l'on ne domine pas d'abord
ceux de l'intérieur.

C'est une honte, une indignité, de vouloir commander à une armée quelconque,
si nous ne nous soumettons en premier lieu
nos propres corps.

Qui supporterait notre prétention d'étendre notre domination au-dehors sur de vastes territoires, alors que nous tolérons la dégradante servitude des vices dans de minuscules mottes de terre, c'est-à-dire dans nos corps ?

Faisons d'abord notre propre conquête,
amis très chers, et nous pourrons ensuite combattre avec sécurité nos ennemis du dehors.

Purifions nos âmes de leurs vices,
et nous pourrons ensuite purger
la terre des barbares ».

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Une Vision Chrétienne de la Chevalerie

« Nous savons que nous sommes de Dieu et

que le monde entier gît dans le mauvais ». (I Jean V, 19);

cette certitude de l'apôtre pourrait résumer les raisons de la chevalerie chrétienne.

Le chevalier dans la révélation biblique opère  

une fonction réparatrice, sa lutte, c'est l'action permanente qu'il doit mener pour que la cité terrestre, devienne, redevienne, cité sainte, un instant partiellement en désharmonie, et ainsi annihiler l'action des facteurs de chute.

 

Voilà pourquoi l'apôtre déclare :

« Pour finir, fortifiez-vous dans le Seigneur, mes frères, et dans la puissance de sa force,

couvrez-vous de la panoplie de Dieu, afin de pouvoir tenir fermes contre les manœuvres du diable (diviseur).

Car notre lutte, n'est pas contre un être de chair et de sang, mais contre les archées,

contre les extériorisations, contre les forces cosmiques de ce monde de ténèbres, et contre les mauvais esprits des espaces célestes.

 

C'est pourquoi il vous faut prendre la panoplie de Dieu, afin que vous puissiez résister, au moment du Mal, et rester debout avec Victoire complète.

Et donc, tenez-vous droit,  vos reins ceints de la Vérité, votre poitrine revêtue de la Justice, les pieds chaussés tout prêts pour l'Evangile de la paix.

 

En toute occurrence, prenez le bouclier de la foi

qui vous permettra d'éteindre les traits du feu

du Malin, et coiffez le casque du salut, et brandissez l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu ;

et en tout temps priez en esprit par toutes les formes

de prières et de supplication ».

 

(Ephésiens VI, 10-19).

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